Depuis le début de l’année, la fédération des coopératives funéraires prend forme. De nouveaux statuts ont été co-construits avec les différentes coopératives et projets en cours.
Elle a pour objet de contribuer à la transformation de la société dans son rapport à la mort et ses pratiques funéraires.

Rencontre inter-coopératives à Paris en Novembre 2019

Son but est de :
• Soutenir, accompagner et développer le mouvement des coopératives funéraires.
• Mutualiser, partager, optimiser et développer les ressources
• Se faire connaître et être reconnu.

Comme pour le Québec, c’est la constitution en fédération qui permet l’ambition des coopératives, pour leur donner la possibilité d’agir à l’échelle des grands groupes.

A ce jour 5 coopératives sont créées : Coopératives Funéraires de Nantes, Rennes, Bordeaux, Dijon et de Corrèze, 4 autres vont bientôt voir le jour et 8 nouvelles structures sont en préfiguration .

L’idée des coopératives funéraires est née au Québec, dans les années 1970, en réaction à une étude du gouvernement sur l’industrie du funéraire. Dans ce pays, on payait les obsèques à l’époque 30 à 40% plus cher que dans le reste du Canada et l’on disait qu’il fallait être riche pour mourir au Québec. En effet, les leaders des entreprises funéraires s’étaient entendus entre eux créant une situation de monopole. En réaction, les citoyens ont créé des coopératives qui ont permis de faire baisser les prix, jouant un rôle de régulateur du marché. Leur influence sur le secteur a demandé dix ans le temps que les premières coopératives se fédèrent.